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 La Fabuleuse histoire d'Artarus de Zanarkand

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Artarus
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Artarus


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MessageSujet: La Fabuleuse histoire d'Artarus de Zanarkand   La Fabuleuse histoire d'Artarus de Zanarkand Icon_minitimeMer 31 Aoû - 18:33

La Fabuleuse histoire d'Artarus de Zanarkand Sanstitre1copie7bm


Il ne faut cesser de s'enfoncer dans sa nuit: c'est alors que brusquement la lumière se fait.
(Ponge Francis)


"Post Tenebras Lux"


A ma famille, morte, il y a bien longtemps, à Zanarkand. A tous ceux qui, par milliers, ont péris dans les cendre de la douleur et dans le goût du sang




Préface


Autobiographie... La première fois que j'entendis cette proposition sortir de la bouche d'un membre de la bibliothèque du Sénat, j'avais la sale impression que parler de ma vie ne serai en rien intéressant, un rien rébarbatif et surtout, que cela n'allais en rien aider à me faire passer le temps, ni à réussir à chasser les démons qui hantaient ma mémoire, depuis si longtemps. Et puis le temps passa et à force de me parler de tout ce qui serait tellement ingénieux et utile à ma biographie, je me trouvais presque dans l'obligation d'écrire quelque chose, même de minime, pour essayer de me débarrasser de ma mémoire. Puis, après avoir, avec le temps, débuté une idée, une esquisse de moi-même, il me sembla que ce puisse être la seule façon, psychologique, qui puisse me permettre de me retrouver en paix avec moi même. Un ami à moi me donna plusieurs idées, une sorte de marche à suivre.

Et durant tout ce livre, qui prit du temps à être mis au monde, cet ami me fût une précieuse aide, dans tous les domaines. Qu'il s'agisse du choix du vocabulaires, des mots, du langage, des choses à mettre ou au contraire à éviter, cet ami à toujours été à mes côtés tout au long de la longue et fastidieuse contribution, à ce que l'on pourrait nommer le patrimoine culturelle et social des empereurs qui avaient foulés, durant tellement de temps, ce monde (un exemple flagrant de l'aide de mon ami réside dans la construction de phrases longues, qui me semblaient réellement impossible à rendre intéressantes.).

Je voudrais donc remercier cet ami, qui m'a permis tant de chose, du point de vu de l'écriture de cette autobiographie. Pour des raisons personnelles, son identité restera un mystère.

Je voudrais juste rajouter quelque chose, par rapport aux deux citations que l'on trouve au début de cette autobiographie. La première reflète pour moi l'idée des épreuves que les gens peuvent trouver longues, désespérantes mais qui au final, se trouve être enrichissante, et preuve de sagesse. La seconde, très importante pour moi, provient du latin, signifiant : Après les Ténèbres, la Lumière. Ce combat du Bien et du Mal m'a toujours fasciné, et je crois en avoir trouvé la phrase qui résume le plus cette fatalité. En effet, même si l'on est supposé croire, vu les récents évènements, que le Mal l'emporte, il faut se dire qu'au final, le Bien finira par retrouver une certaines puissance, capable de rééquilibrer la balance du destin. Mon expérience me la régulièrement rappelé.

La Fabuleuse Histoire d'Artarus de Zanarkand


Chapitre I : Origines et Naissance

Une des choses qui peut paraître intéressante à savoir est bien entendu la ou les origines de l'écrivain, ainsi que quelques autres informations relatives à cela. Je vais donc essayer de vous décrire au mieux la planète sur laquelle je suis né, et surtout, plus précisément, la ville dans laquelle j'ai grandis.

Mais avant tout, parlons un peu de mes parents. Mon père habitait lors de son enfance une petite planète agricole, qui vivait surtout de l'exploitation qu'elle faisait de sa matière première, très prisée : les plantations de bananes. Bien que cela puisse sembler étrange, ce fruit contenant beaucoup de potassium est très utile et recherché dans la plupart des recettes de dessert de différentes planètes. Ces dernières étaient commandées par paquets de milles, pour environ un million de paquet pour un restaurant moyen. Autant dire que toute la planète était recouverte de bananiers, prospérant dans une ambiance tropicale. Mon père était un petit propriétaire, possédant environ 100 hectares de terrain. Certes, il était assez aisé, mais n'avait pas tellement d'idée de futur de vie. Il était célibataire et ne pensait pas à vouloir trouver une femme, trouvant que cela demandait trop de temps, et il préférait ces bananes, même si elles ne représentaient pas un grand interlocuteur. Pourtant, un évènement le fi changer d'avis. En effet, avec l'avènement des nouvelles méthodes de traitement, et les découvertes de nouveaux légumes et fruits bien plus exotiques (phénomène de mode, en réalité...), les bananes furent bientôt un simple fruit que peut de gens voulaient encore déguster, pensant que c'était "has been"... Cette période fût décisive pour mon père, qui décida, comme des milliers d'autres agriculteurs, quitter cette planète, dorénavant économiquement "out of course". Il parti, au hasard, sur une planète sans grand intérêt, qui était plus un musée culturel, le temple de toute une civilisation ancienne et vénérée. Après avoir trouvé un emploi en tant que vérificateur de comptes, il fi, toujours par hasard, la découverte de ma mère. A l'époque, elle était secrétaire au ministère de la culture. En fait, elle avait suivit plusieurs cours d'histoire, voulant en premier devenir historienne. Mais au final, le manque de secrétaire à haut poste avait réussi à la convaincre. Entre classer des feuilles d'histoire ou de culture....

Bref, rapidement, il se passa ce que l'on peut nommer l'amour. Et quelques années plus tard, naquis un joli enfant, nommé Artarus, signifiant, dans l'antique langue, Paisible Nuit. Pour pouvoir parfaire au besoin élémentaire de l'enfant à se trouver dans un endroit paisible, mes parents décidèrent de quitter la capitale, pour se retirer en un lieu des plus calme et ancien, Zanarkand. Cette ville borde l'océan extérieur. Il s'agit d'une ville qui vouait autre fois un véritable miracle technologique aux robots, les laissant s'occuper de tout. Pourtant, de nouveaux prêches indiquaient que cela ne pouvait mener que la ruine de notre monde....

Bref, c'est donc à Zanarkand, noble citée historique que je passa mon enfance.

Chapitre II : Début d'enfance

Pourquoi vouloir parler de son enfance ? Dans bien des cas, l'enfance n'est que les préliminaires de la vie, la carte d'entrée dans le monde, avec les premières visions, premiers pas, premiers apprentissages, premiers amours, premières déceptions. Ce n'est normalement que durant la fin de l'adolescence et le début de la vie adulte que les évènements majeurs prennent place, et moulent la personne. Pourtant, il arrive parfois que l'enfance soit marquée d'évènements, heureux ou non, qui modifient la perception de l'enfant, ainsi que tout son avenir. On a tord de penser que l'enfance est une période inutile à raconter, au contraire ! Durant cette période, les gens avec lesquels vous vivez, parlez, les choses que vous faites ou ne faites pas modifient à jamais votre caractère et votre façon de voir les choses. Bien entendu, ce n'est que bien plus tard que ces évènements reviennent en mémoire (mémoire involontaire), pouvant parfois terroriser une personne adulte, lui obligeant un traitement. Parfois, et cela est bien plus rare, l'évènement (souvent dramatique) est tellement fort, que ce dernier marque l'enfant à vie, comme si l'on avait pris un morceau de métal chauffé à blanc et appuyer longuement sur votre peau : La douleur et la marque restent à jamais graver en vous, vous rendant lunatique ou tout simplement dingue.

J'ai été victime de ce genre d'évènement. Mais il semble qu'une trêve ait eu lieu, et ce nouveau regain de vitalité me permet de jeter un regard bien plus critique sur le monde et sur les gens. Bien sûr que j'en garde encore le souvenir, mais il semble que ce dernier ne soit plus du tout aussi flagrant et douloureux qu'avant. La plaie a été cicatrisée.

Je vais donc vous parler, tout au début, de mon enfance, car comprendre celle-ci, c'est comprendre mes fonctionnements les plus obscures. C'est pouvoir comprendre la mécanique du cerveau, les réactions de ma personne.

Mon enfance, où ce dont je me rappelle, fût assez simple : Entre les jeux, les amis, les aventures, l'école. Une vie normale, comme beaucoup d'enfants. Mais pourtant, certains évènements sont de ceux qu'il faut raconter, ou tout du moins se remémorer la présence, car ceux-ci nous rappellent le bon vieux temps, quand rien nous intéressait plus que de poursuivre les méchantes pirates en vaisseau, ou d'espionner une grande superpuissance.

Ce dont je me rappelle surtout, c'est mon meilleur ami, Berthim (signifiant : merveille). Berthim avait débuté d'être mon ami dès la pré maternelle, ou nous partagions les quelques cours qui avaient pour but de nous faire passer le temps. Puis, grandissant, nous avons continué à être ensemble, partageons la plupart des moments de notre vie active. Entrant dans la même classe à l'école, nous étions toujours ensemble. Rapidement, il s'est crée ce lien si rare que l'on nomme l'amitié. Non pas la pseudo amitié de deux connaissances, mais une vrai sympathie, celle qui relie réellement deux personnes, jusqu'à les rendre à titre égal que frères. En effet, quand j'avais des problèmes, je pouvais compter sur lui, et vice-versa. Barthim était, déjà jeune, costaud. Ces parents étaient pêcheurs, il avait hérité d'eux le sens du courage, et était d'une hargne à l'épreuve du temps, et d'un courage hors norme. Moi, j'avais plutôt un tempérament calme, presque analysant la situation avant d'agir. Barthim préférait ne pas se poser de question du danger, mais foncer. Bien souvent, cela avait mener à quelques périples, et j'avais du l'aider à s'en sortir.

Un souvenir justement illustre parfaitement nos deux caractères différents, ainsi que notre amitié :

Nous avions à peine huit ans chacun, et étions déjà de sacrés petits aventuriers. Entre autre, à côté de notre école, se situait un petit sanctuaire abandonné. Certains autres enfants disaient que cet endroit était maudit, et que d'horribles créatures regorgeaient à cet endroit, mais on parlait aussi d'une épée mythique, ayant appartenu à un grand guerrier. Bien sûr, personne n'y croyait, il s'agissait plus d'une excuse de jeu que d'un mythe. Pourtant, Barthim y croyait, car souvent, en entendait de drôles de bruit provenant de cet endroit. Petit, on s'imagine beaucoup de choses, n'ayant pas la capacité à réfléchir, et faire la différence entre la réalité et l'imaginaire. Un jour, il me parla de se rendre dans le sanctuaire, histoire de vérifier le fondement de cette histoire. Il était parti comme une flèche, en direction de la vieille bâtisse abandonnée. Quand à moi, j’étais resté quelques instants, le regardant s'éloigner, puis je m'étais mis à mon tour à courir pour le rejoindre. Je le trouvais devant l'entrée, à contempler la structure. En effet, il s'agissait d'un sacré bâtiment, entièrement sculpté à la main, à ce que j'avais entendu dire. "On rentre" avait-il dis à mon attention, avant de s'engouffrer dans le sanctuaire. Je l'ai suivi... Malheureusement, ce genre d'endroit est vieux, le bois est fatigué d'avoir à supporter autant de poids, et se relâche par endroit. C'est justement à un de ces endroits que Barthim à décider de mettre les pieds. Il tomba comme une pierre, au milieu des morceaux de bois desséché, pour atterrir, trois mètres plus bas, au niveau inférieur. Il n'avait rien, mais le noir lui faisait peur. J'ai du aller chercher les "grandes personnes", qui l'ont sorti de là. Je l'avais pourtant prévenu du danger, mais il n'avait rien voulu savoir. Et si je n'avais pas été là, il serait sûrement rester coincé plusieurs heures, dans le noir. Une chose ma pourtant marqué, à l'époque : Il m'a parlé d'une épée bleue qu'il aurait aperçu, parmi les ténèbres dans lesquels il était plongé. Mais à l'époque, j’étais persuadé qu'il essayait de me faire croire à une autre de ces histoires de fantômes.


Dernière édition par le Sam 3 Sep - 22:01, édité 1 fois
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Artarus
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MessageSujet: Re: La Fabuleuse histoire d'Artarus de Zanarkand   La Fabuleuse histoire d'Artarus de Zanarkand Icon_minitimeSam 3 Sep - 13:00

Chapitre III : Adolescence & Premier amour

Un autre moment important de la vie d'un adulte a été son adolescence. Ce moment si étrange où tout change, où après avoir simplement joué, il faut maintenant se prendre en main pour s'imaginer un avenir. C'est à ce moment que l'enfant grandit, et découvre l'immensité du monde, se pose des questions. C'est le moment où l'esprit ne s'occupe plus que de jeux, mais débute à voir autour de lui les filles... Je ne dis pas que je suis un tombeur, mais à l'époque, quand j'avas 16 ans environs, j'étais assez apprécié des filles. Pour le plus grand malheurs, je n'étais pas de ceux qui croyaient pouvoir "aimer" une fille après l'autre, et simplement partagé la chaleur si caractéristique d'un jeune amour. Non, j'étais assez réticent à cela, et préférait, bien que certaines filles m'aient plues, me consacré à ce que je croyait être bien plus important : l'amitié qui me liait à Barthim.

Pourtant tout changea avec l'arrivée d'une jeune fille, qui provenait d'une ville célèbre pour sa culture hors norme. Cette fille, c'était Yuna. Celle-ci avait intégré notre classe. Elle était timide, du moins au départ, et semblait se sentir mal à l'aise entre toutes ces personnes qu'elle ne connaissait pas. Elle avait un visage d'ange, blanc comme la neige, et de magnifiques yeux : l'un d'un bleu profond, l'autre d'un vert sauvage. Elle était belle, mystérieuse et vraiment attirante. Non pas purement physiquement, mais bien plus psychologiquement. Vous croyiez pouvoir obtenir une réponse, mais en fait elle vous répondait par une autre question. Les questions glissaient sur elle, ne trouvant pas de réponse.

Au départ, Barthim essaya de me prévenir des dangers de l'amour, et de tout ce que cela pouvait apporter de mal. Pourtant, je n'arrivais pas à me défaire d'elle. Un jour, nous étions en sortie de classe, dans les vieux vestiges de Zanarkand, qui avaient été un haut lieu de culte. Nous avions pu, après quelques explications, nous aventurer un peu partout. J’étais parti avec Barthim dans une direction, suivant une courbe par rapport à la direction prise par Yuna. Après plusieurs centaines de mètres, nous avions entendu un bruit, un cris de fille : Yuna criait. Rapidement, nous étions arrivé à l'endroit d'où ils provenaient, et avions vu Yuna, à terre, et au dessus d'elle, un loup gris. Sans plus attendre, je m'élançais en sa direction. Je ne savais pas ce qui me prenait, mais voyant Yuna, sans défense, je m'étais élancé, sans réfléchir. Mais il faut croire que cela me sauva. Le loup allait la tuer, mais il fût surpris de voir un jeune garçon lui foncer dessus. Je le percuta violement, il se redressa, prêt à morde. C'est à ce moment donné que Barthim lui envoya un caillou sur la figure, le faisant s'enfuir. A nouveau, notre amitié nous avait sauvé. Et ce qui avait sauvé Yuna ? Peut-être ce que je ressentais pour elle...

Toujours est-il qu'à partir de ce moment, elle devint très sympathique, ouverte, et semblait même, bien que j'en ait douter, s'intéresser à moi. Au duo que nous avions formé, Barthim & moi, venait s'ajouter Yuna. A partir de là, nous pûmes toujours compter sur elle dans les situations dangereuses, ou tout simplement s'amuser avec nous. L'amitié que j'avais pour Barthim se dédoubla pour Yuna, avec un petit quelque chose en plus. Le temps passa, et à mes dix-huit ans, je lui avouai enfin mon amour. Ce moment magique fût le début d'une vie d'autant plus heureuse que, ayant gagné son coeur, je gardais Barthim comme excellent ami, qui, quand à lui, avait décidé de partir sur les traces de ces parents, et devenir lui même pêcheur. Quand à moi, je ne savais pas exactement quoi faire, et pensait plus au bonheur et l'avenir de Yuna qu'au mien. Nous coulions des jours heureux...

Chapitre IV : Evènements tragiques & L'épée sacrée

Bien entendu, il semble que le bonheur éternel n'existe pas, ou du moins, soit impossible à vivre en ce bas monde. Pourtant, j'y croyais : J'avais une fille admirable à mes côtés, et un ami fidèle. Tout trois, nous formions une bande parfaite : Barthim gérait le côté bataille et combat, ou d'intimidation, Yuna gérait quand à elle, grâce à d'étranges dons, tout ce qui avait pour but de prévenir des dangers ou de soigner plus ou moins les blessures, et quant à moi, je m'occupais de l'analyse de la situation. Nous étions devenus assez demandé, pour ce qui était de repousser des attaques d'animaux sauvages, ou pour des techniques de sauvetages. Nous n'étions heureux que de notre amitié. Le plaisir que nous tirions d'aider les autres n'était rien comparé à cette cohésion qui nous unissait.
Je croyais que cette cohésion pourrait durer, mais je m'étais trompé. Tout devait changer, disparaître et devenir mort et sang. Et cela, c'est Yuna qui me l'annonça, le jour fatal...

Nous étions les deux, seuls, en train de marcher au bord de l'océan, près de Zanarkand. Yuna semblait terriblement chagrinée. A ce point là, cela n'était jamais arrivé, et j'éprouvais beaucoup de peine à voir comme cela mon amour. Je lui avais demandé ce qui la tracassait ainsi. Elle m'avait longuement regardé, avant de m'annoncer quelque chose d'horrible : "Ils viennent... Je ne sais comment me l'expliquer, mais je sais qu'ils seront là. Ils sont bientôt par ici.... Prend l'épée et sauve nous..." . Une sorte de vision ? En tout cas, je ne savais pas quoi dire de tout cela.
Une épée ? "Ils" ? Je ne savais vraiment pas de quoi elle parlait. Essayant de demander plus d'informations, sur le nombre et la force de "ils", elle regarda derrière moi, sembla désespérément apeurée. Elle me regarda ensuite dans les yeux, et me souffla : "C'est trop tard.. Cours".

Tout se passa trop vite : Me retournant, je vis un spectacle à couper le souffle. Une immense boule d'eau gravitait, au loin, sur l'océan. Elle était éloignée, mais semblait immense. Véritablement grande. Que penser de tout cela ? Elle avançait rapidement, cette masse d'eau, terriblement vite. Yuna n'eut que le temps de me crier : "Prends l'épée, et sauve nous !" avant de partir en courant.

Moi, je restai, hébété, à réfléchir de quelle épée elle pouvait bien parler. Soudain, en un heureux hasard, je pu me souvenir ce dont m'avais parlé Barthim, il y a de nombreuses années auparavant : Quand il était tombé dans le sanctuaire, il avait dis apercevoir une épée bleuâtre. Mais comment Yuna pouvait-elle être au courant de cela ? Barthim le lui avait peut-être raconté ? Ou était-ce son don ?

Toujours est-il que je me mis moi même à courir, plus par peur de me retrouver face à l'immensité d'eau en lévitation, mais je voulais surtout vérifier cette histoire d'épée. Rapidement, j'atteignis le sanctuaire et mis engouffra. Suivant le chemin qu'avait emprunter Barthim, j'atteignis enfin l'endroit où le sol avait cédé. Je restai quelques secondes à observer le fond du trou, me remémorant les moments d'ignorances de nos enfances. Cette époque était révolue, il fallait s'en rendre compte, et se préoccuper du problème actuel : Comment faire pour remonter, une fois que j'aurais atteint le fond du trou ? . Evidement, Barthim n'était pas là pour m'aider à m'en sortir. Soudain, une puissante secousse me fi perdre l'équilibre et tomber à l'étage inférieur. Trois mètres de chute, ce n'était pas énorme, mais je pris du temps à me relever, n'y voyant rien. J'étais coincé là en bas, sans aucun moyen de ressortir. Pourtant, après m'être habitué à l'obscurité, j'aperçu comme un palpitement bleuâtre. L'épée ? Mon imagination ? Voulant en avoir le coeur net, je m’élançai en cette direction, et je la vis ! L'épée... Une superbe épée bleue, qui semblait remplie d'eau... Alors, c'était vrai....

Ce que je pensais au moment où je vis cette merveille ? Et bien, je repensait à l'époque où Barthim m'avait parler de ce qu'il avait vu, et que personne n'avais voulu le croire. Lentement, les paroles de Yuna me revinrent à l'esprit, et je m'empara de l'épée. Celle-ci semblait vivante, car au moment où je la touchais, elle irradia la pièce d'une lueur bleue. Puis, il me sembla qu'elle devint très légère, pour ne pas dire qu'elle semblait peser moins qu'une plume. Pourtant, je sentais qu'avec cela, je pourrai surement trancher n'importe quoi... J'étais, à ce moment, envahi d'un immense sentiment de puissance...

Soudain, une gigantesque secousse me fit tomber, et je perdis connaissance... Tout se brouilla, se mélangea, et finalement, un voile noir se plaça devant mes yeux. Quand je réouvrit les yeux, tout était calme. Essayant de me relever, ma tête me tourna horriblement, m'obligeant à me recoucher. Une fois ce malaise dissipé, je remarqua qu'une poutre était tombée du niveau supérieur. Ainsi placée de travers, elle me permettrai sans problème de remonter ; Je n'avais dons plus à m'inquiéter sur la façon de remonter. Cherchant autour de moi, je vis l'épée. Je m'en emparai, avant d'entreprendre la montée.

Après plusieurs minutes d'ascension, j'étais finalement arrivé à l'étage supérieur. Regardant par l'entrée du sanctuaire, je vis qu'il faisait grand beau. Pourtant, il regnait comme un immense sentiment de tristesse. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais on ressent parfois une immense tristesse, et on est persuader d'avoir raté un évènement important. C'est ce que je ressentais. Je ressentais un terrible évènement. Sans plus attendre, je me mis à courrir, en direction de la ville Zanarkand.
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Artarus
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MessageSujet: Re: La Fabuleuse histoire d'Artarus de Zanarkand   La Fabuleuse histoire d'Artarus de Zanarkand Icon_minitimeVen 16 Sep - 23:22

Chapitre V : Fin d'une existance & début d'une nouvelle vie...

Je courrais en direction de la ville... Ce qu'il était advenu de la ville après cette attaque indéterminée ? Je n'en savais rien. J'espérais que les défenses de la ville avait pu contrer cette masse d'eau, ou au moins s'en protéger. Je courrais à travers les bois, comme un fou, l'épée sacrée à la main. J'étais mal au point :

Je saignais à la tête. Je sentais une terrible et lancinante douleur au niveau du cuir chevelu, et je sentais du sang en couler. Pourtant, je n'avais pas le temps de m'embêter avec ces détails. A part cela, j'étais essouflé, et je sentais un point sur le côté. Mais je continuais à courir, voulant rejoindre le plus rapidement possible Zanarkand. Je m'inquiétais surtout pour Yuna et Barthim. Yuna, que j'avais abondonné et Barthim, qui devait surement se trouver sur l'eau au moment de l'attaque.

Le vent transportait une forte odeur d'iode, d'eau salée. L'odeur caractéristique de l'océan, je m'approchais... Soudain, la forêt fît place au plus horrible spectacle que j'ai jamais vu :

Zanarkand était en feu. Plus exactement, la cité entière semblait avoir explosée. Les alentours de la cité semblaient avoir été retourné, comme si un géant en avait retourné la terre, faisait surgir, par endroit, des zones de l'eau. Là où se trouvait avant une zone plus ou moins plate, bien entretenue et fleurie, avait fait place à un véritable champ de bataille. La terre boueuse recouvrait les prairies en feu, et de petits monticules avait apparu. Quand à la cité, on avait de la peine à imaginer que, à peine quelques heures, se dressait une fière citée historique, renfermant un secret culturel hors norme. En effet, les ruines en feu et cendres qui restaient donnait l'impression qu'une véritable bombe atomique y avait explosé. Les seules restants de la ville était d'énormes blocs de bétons, derniers vestiges des innombrables tours qui se dressait autrefois ici.
L'océan, devant lequel Zanarkand gisait, inanimée, était aussi un étrange phénomène de boulversements. En effet, l'eau semblait avoir reculée de quelques dizaines de mètres, laissant, à l'emplacement précédant de l'eau, les carcasses de vieux bâteaux, des bancs de poissons qui se débattaient, brûlés par l'oxygène.

Mais le plus étouffant était sans doute ce pesant silence qui s'était installé. Hormis le bruit de l'océan, et celui des crépitements des flammes, il semblait n'y avoir aucune activité, aucun cris, aucun appel au secours. Aucun survivant ?!?

Il m'était impossible de penser qu'une telle cité ait pu disparaître, sans laisser aucun survivant... Enfin non, il y en avait un... Moi... En avançant, je découvris l'endroit qui me servait autrefois de maison : il n'en restait plus que les décombres encore fumantes. C'est alors que je me rendis compte que mes parents - mes parents adoptifs - se trouvaient surement encore à l'intérieur, lors de l'attaque. Entrant difficilement par ce qui était avant le hall d'entrée, je trouvais deux corps calcinés.

Je n'en pouvais plus... Etaient-ils tous morts ? Je ne pouvais pas le croire. Une immense tristesse s'empara de me moi, me faisant tomber à terre, près de ce qui étaient encore les restes de mes parents. Comment avait-on pu en arriver là ?

Les longues minutes de deuil passèrent plus rapidment que d'ordinaire, car pour la première fois, c'était ma famille qui venait à déplorer la mort d'êtres chers...

Pourtant, après plusieurs longues et douloureuses minutes, je résolu de quitter cet endroit et de chercher de l'aide. J'étais affamé, assoifé, fatigué, et surement en état de choc. Je tremblais de tout mon corps, et je sentais mon âme se déchirer, comme un voile qu'un couteau vient couper sans pitié en deux. J'étais anéanti, avait perdu tout ce dont à quoi je tenais, je n'avais plus de raison de vivre.

Et pendant que je sortais, pensant à tout cela, j'entendis une voix :

"Un survivant, c'est incroyable" (la voix avait quelque chose d'apaisante, compatissante, mais pourtant, je n'arrivais pas à baisser ma défense)

Regardant à droite et à gauche, je découvris une jeune femme au cheveux mi-longs, noir. Elle portait une sorte de combinaison moulante noire, mettant en valeur les éléments naturels d'une femme. Pourtant, je n'étais pas en mesure de me laisser distraire par l'attrait féminin. Comment étais-ce possible qu'elle ait tout bonnement apparu, devant moi ?

"Ne nous inquiétez pas, je suis ami. Je vous en pris, faites moi confiance. Il faut partir d'ici"

"Qui.. qui êtes-vous" balbutiais-je d'une voix pâteuse

"On a pas de temps à perdre, imbécile" cingla-t-elle. Un tel changement de voix me surprit, mais maintenant que j'y repense, dans l'urgence de la situation, sa voix semblait encore sympatique et joviale. "Dépêchez-vous, sa va bientôt recommencer pour finir le travail ! Si vous voulez crever la gueule ouverte, à vous de voir. Vous avez de la chance d'être en vie, alors je vous en pris, ne gachez pas votre chance en restant bêtement ici à attendre la fatalité"

Je ne savais pas pourquoi, mais je voulais lui faire confiance. Peut-être que je ne réfléchissais plus comme il le faut, mais je ne voulais plus rester en ce lieu sinistre, synonyme de mort. Je la suivis... Me guidant à travers les décombres, sans un bruit, nous arrivâmes bientôt devant un vaisseau. Il s'agissait d'un vaisseau de guerre, lourdement équipé à en croire les grands canon qui dépassait des ailes et du devant du vaisseau.

"Montez, je vous en pris, on doit se dépêcher" me déclara-t-elle, retrouvant une douce voix caressante

[suite bientôt]
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