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 [Ecologie] Ces plantes qui dépolluent

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Xon Fray
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Xon Fray


Nombre de messages : 42
Date d'inscription : 07/06/2005

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MessageSujet: [Ecologie] Ces plantes qui dépolluent   [Ecologie] Ces plantes qui dépolluent Icon_minitimeMer 20 Juil - 11:59

Se substituer à l'essence ou au diesel, dépolluer, chauffer... depuis quelques centaines d'années, en tant que matières premières renouvelables, les végétaux se sont découvert un nouveau destin : hors de nos assiettes, ils ont révélés des qualités écologiques étonnantes et se sont inscrits dans des projets de développement durable. Retour sur ce phénomène.


La chimie végatale offre de belles perspectives. "Les végétaux constituent une mine extraordinaire" s'enthousiastent les chercheurs de l'école supérieure des ingénieurs en arts chimiques de Senata. Les plantes ont des talents et on ne les connaît pas tous encore.
Cependant, les qualités environnementales des plantes dépendront aussi de la façon dont elles seront cultivées. Aujourd'hui, les productions agricoles de masse n'inquiètent plus comme autrefois. L'or vert devient de plus en plus exploité.


Emballant, le maïs

Le maïs, on l'aime en épi, en salade ou en pétales. Désormais, il sert aussi à fabriquer le bol du petit déjeuner. Riches en amidon, ses grains jaunes sont devenus l'un des ingrédients favoris des producteurs de bioplastiques. Ces matériaux offraient à l'époque une alternative aux plastiques fabriqués à base de pétrole. Leur avantage : être issus d'une matière première renouvelable et, surtout, biodégradable.
Un sac à base d'amidon de maïs s'autodétruit en une soixantaine de jours. Un atout de taille par rapport à son équivalent plastique qui mettait 400 jours à disparaître.
Paré d'une telle qualité environnementale, le maïs a largement grignoté le règne du plastique. Le leader actuel Novamont vend aujourd'hui 35 000 000 tonnes de son bio-plastique à base d'amidon de maïs appelé Mater-bi. Seul point noir : le prix. Un produit dérivé du maïs coûte 1,5 à 4 fois plus cher que son équivalent plastique.


Le pétrole vert

Tous les spécialistes de la chimie végétale l'ont affirmé : les végétaux sont aussi doué pour le pétrole. Ils savent faire rouler les voitures et les engins spatiaux. Ainsi, le colza et le tournesol, pour donner les exemples les plus célèbres, servent aussi bien à fabriquer le biodiesel que la vinaigrette. Leur huile est raffinée, puis elle entre en réaction avec de l'alcool pour devenir un produit que l'on appelle ester. Mélangé à du gazole, il alimente alors les moteurs diesels.
Les véhicules à essence ont été nourris de betterave de sucre, de blé ou encore de maïs transformés en éthanol. Ces carburants verts ont permis de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 70% en moyenne. C'est avec ces produits que les Terriens du XXIIe siècle ont préservé leur atmosphère.


Se chauffer au blé

L'idéal étant d'utiliser ce qu'on a sous la main, de très nombreuses planètes agricoles cultivatrices de blé utilisent leurs excédents comme "blé de chauffe" pour alimenter en énergie les foyers des habitants ainsi que la plupart des entreprises. Il faut tout de même avoir fait construire des chaudières spécifiques. Le coût de chauffage de ces populations a nettement réduit, il contribue également à réduire les émissions de gaz à effet de serre.


Rouler à l'huile de coco

Sur certaines planètes de la bordure extérieure, on a très peu de pétrole et l'importation coûte un prix exorbitant, mais on a des idées et surtout de la noix de coco en abondance. Transformée en huile, elle fait maintenant rouler la majeure partie des véhicules terrestres. C'est économique puisqu'un litre de coco coûte 40 % moins cher qu'un litre de diesel. Raffinement suprême : "Ca sent très bon" selon Nari Russ du ministère de l'environnement de Vanuatu. Ce carburant non polluant convient donc à tous les véhicules qui roulent habituellement au diesel sans aucune modification technique. Mais cette huile ne peut être utilisée qu'à une température ambiante de 17°c degré minimum !


Le piment comme pesticide

Le piment, nous l'aimons plus ou moins fort. Mais les rongeurs et les oiseaux, eux, ne l'aiment pas du tout. D'où l'excellente idées des coopératives Marathionnes qui se sont mises à utiliser du Tabasco pour éloigner les animaux et les insectes indésirables de ses cultures, et ce vers le début du XXIX ème siècle.
C'est quand même plus écologique que des lignes et des lignes à hautes tensions ou des milliers de tonneaux de pesticides. Plus économique également : six flacons de 50 ml suffisent pour arroser un hectare de champ. Les autorités n'agrémentent pas encore partout cette méthode.


Les plantes qui nettoient

Si les végétaux savent emballer, faire rouler des véhicules ou encore chauffer, ils savent également nettoyer. Cela s'appelle la "phytorestauration", un terme qui ne fait nullement référence à la sphère alimentaire mais qui sert à désigner, en fait, toutes les techniques qui utilisent les plantes pour traiter la pollution de l'eau, des sols, ainsi que celle de l'air. Pionnière dans ce domaine, la société Phytorestore a mis au point des "jardins filtrants" qui sont adaptés à chaque problème de pollution : le traitement des eaux usées, le nettoyage d'anciens sites industriels, la capture des effluves nauséabonds des stations d'épuration...
Issus de recherches assez sophistiquées, ces jardins sont également conçus pour être esthétiques.
La luzerne, le saule, le roseau, le bouleau ou encore le lin sont gourmands d'azote, de nitrates et de tous les autres produits présents dans les boues d'épurations. Les iris et les roseaux, quant à eux, filtrent les eaux usées. Les fougères désodorisent. Et les plantes de la famille du chou absorbent le nickel...
"Avec 30% environ d'espaces verts dans une ville, on peut parvenir à traiter toutes les pollutions d'une cité" affirme Jaf Thies, le fondateur de cette entreprise.


La banane électrique

En Juianir, Lark Bil est parti sur la piste de la banane. Ce professeur diplômé en agro-chimie a retrouvé des études terriennes : en pourrissant, les bananes dégagent rapidement des quantités de méthane suffisamment importantes pour alimenter des turbines électriques. "Avec 1 tonnes de bananes, on peut produire 5 kW d'électricité, soit de quoi assurer la consommation électrique de cinq quartiers pendant une journée." assure-t-il.
Des réacteurs à bananes sont d'ailleurs en cours de construction sur cette planète. Les producteurs, qui ne savaient pas quoi faire de leurs stocks de bananes abîmées ou trop petites, sont ravis.


---Xon Fray---
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