La Maison de Lyna et Arwen Ulthuan (et de Pinouf)

Qu'un entre par la fenêtre car il voulait lui parler sans tarder l'embêtait déjà, mais qu'un autre s'accroche à la fenêtre... c'en était trop!

Elle alla à la fenêtre, l'ouvrit, regarda Xeno droit dans les yeux et s'écria:

Vous, descendez de suite de ma facade! Et si vous voulez me voir, prenez rendez-vous avec mon majordome.

Elle se tourna vers Bad Max.

Même chose pour vous. Je ne reçois pas en pleine nuit sauf urgence.

Elle ferma la fenêtre et tira les rideaux. Elle se posta sous le nez de l'empereur Bad Max et croisa les bras.

Je vous donne cinq minutes, ensuite sortez de chez moi, je vous prie.

La gêne de Bad Max commença à la contaminer, elle aussi. Non, lui aussi... peut-être. Elle n'en sortirai plus. Son attitude était révélatrice, il était tel un jeune garçon qui ne pouvait se déclarer, mais elle se devait de l'ignorer, de faire comme...

Je... heu... je vais vous souhaiter le bonsoir. Je ne peux rien faire de moi-même.
Vous avez entendu tout à l'heure ce que j'ai dit à l'empereur Xeno. Je ne suis plus libre de mes relations, de mes...
Je ferai un mariage de convenances comme le doit chaque samouraï.

Maintenant, s'il vous plaît...

Elle lui indiquait la porte.

Vous serez aimable de refermer derrière vous.

Son visage se fermait au fur et à mesure de ses paroles.

BaD mAx baissa la tête... Il connaissait à l'avance la réponse de Lyna, il savait très bien de quoi il s'agissait, mais ne voulait pas se résigner. Il lâcha la main de la sénatrice, et se releva. Son visage était devenu rayonnant, et un sourire joyeux avait totalement changé l'expression habituelle de ses traits. Il se releva, et regarda Lyna, elle était un peu plus petite que lui, aussi il avait légèrement baissé la tête.

Il se retourna, et se dirigea vers la porte de la chambre. Son sourire ne disparut pas quand il prononça ces paroles :

D'accord, à la loyale... Lyna, je vous aime, et je serais là dans cette salle sénatorialle !

Ne pas abandonner, surtout pas ses convictions, ses passions... Il quitta la pièce, après avoir adressé à l'impératrice une révérence, et descendit à toute vitesse les escaliers, ne faisant pas attention au fait qu'Arwen devait dormir... Il avait envie de courrir, de fuire loin de tout, la peine l'avait envahit dès qu'il avait quitté la pièce. Mais il n'abandonnerait pas, surement pas...

La porte d'entrée de la maison s'ouvrit à nouveau, et BaD mAx fut surpris de voir qu'un homme se trouvait en face de lui. Il l'avait entendu baragouinner quelques mots avant de sortir, et s'était demandé qui il était. Par jalousie peut être, il répondit sèchement à l'homme :

Désolé, mais la résidente de cette demeure ne reçoit pas les inconnus, veuillez trouver un autre endroit où aller passer la nuit, demandez à une âme charitable...

Puis, BaD mAx apperçut Chicago, il passa son bras au dessus de l'épaule de l'Ange Noir, et lui dit :

Viens, tu pourras dormir chez moi... Cigarette ?

Je me retournis vers Bad max et lui dit:

Qui êtes vous pitre empereur pour me parler sur ce ton?J'ai demandé à l'impératrice Lyna si je pouvais même si je connais la réponse.

Je lança a Bad max un coffret avec une sphère et lui dit:

Dans cette sphère se trouve l'endoit de ta proche mort.ATTENDS TOI A TOUT BAD MAX!!!!!!!!!!!!!

BaD mAx se retourna, il rigola et dit simplement :

Je suis le Sénateur BaD mAx, Seigneur Noir et Maître Suprême du glorieux empires des Démons des Enfers, Chef de Meute de l'Angelis Ater... Je vous trouve assez bizarre pour demander quelque chose à la porte, l'impératrice Lyna se trouvait à l'étage lorsque vous avez fait votre demande...

Enfin, si vous me cherchez des noises, adressez vous à Démons des Enfers, mon empire... Amusez vous bien.

Le sénateur lança un clin d'oeil à cet avorton qui lui faisait face, avant de se retourner à nouveau, puis d'allumer une cigarette, sous la pluie battante, ce fut difficile, mais il y parvint...

Dans son lit, sous la mince couverture, le thermostat veillait à ce que la pièce soit agréablement chauffée, Lyna prit Arwen déjà endormie dans ses bras.
La petite fille se pelotonna contre elle presque instinctivement. Elle soupira.

Elle pensa à toutes les choses de la journée et de la soirée qui s'étaient déroulées... Que de soucis en perspective!

Elle regarda le visage de sa fille dans la semi obscurité et passa machinalement la main sur son front pour écarter une mêche de cheveux...

Elle murmura : Ne t'inquiète pas... Même si j'épouse quelqu'un, tu seras toujours la première dans mon coeur. Tu ne me perdras pas...

La jeune fille tourna sa main, paume vers le haut, désignant l'intérieur de la maison à l'empereur moi.

Mais bien entendu, entrez donc vous réchauffer. Il y a toujours une buche ou l'autre qui se consume dans l'âtre de la cheminée du salon, venez donc vous sécher.

Un poignard siffla à ses oreilles, et la porte subit une légère secousse. Arwen leva les yeux, à quelques centimètres de son visage, la lame état enfoncée dans le bois, retenant un papier. Elle déglutit, regarda dans la rue, puis retira le poignard de la porte, et lut le papier.
Son visage se décomposa quelque peu, quelqu'un voulait du mal à sa mère. Elle se força à respirer calmement, l'éducation bushidesque de sa mère lu iavait enseigné à ne pas montrer ses émotions lorsque l'on recevait quelqu'un et de toujours paraitre sur de soi.

Puis, une ombre s'approcha et lui demanda si elle pouvait chercher une araignée mauve.

Heu oui, oui bien sur, faites comme chez vous.

Répondit-elle distraitement. Puis elle se retourna vers l'empereur moi.

Le feu est par là bas, allez-y, je vais voir si ma mère est prête pour descendre.

Les deux personnages entrèrent, elle ferma la porte, et s'enfuit en courant dans les escaliers. Arrivée dans la chambre de sa mère, elle hurla.

Mamaaaaan, viens vite, regarde.

Dit-elle en lui tendant le bout de papier d'une main, et resserrant l'autre sur le poignard. Une goutte de sang perla, puis une deuxième, elle venait de se couper.

Aouch, fit-elle en lachant la lame qui alla rebondir à ses pieds sur le tapis.

Arwen était du matin, elle l'avait toujours été d'ailleurs. Son énergie déjà débordante en ces heures matinales donnaient parfois envie à la jeune femme.
Elle-même avait besoin d'un certain laps de temps pour sortir complètement du sommeil. Ces gestes rituels du matin l'y aidait.
Sa fille était descendue en entendant des coups à la porte. Lyna regarda l'horloge de sa chambre, il était 7h45. Qui pouvait donc bien sonner de si bonne heure?
Les quelques heures de sommeil et les rêves qui l'avaient empêchée de se reposer n'étaient pas venus à bout de sa fatigue.

Le temps qu'elle reprenne ses esprits, ou juste assez pour se lever et chercher ses sandales, Arwen était remontée. La jeune femme, l'air encore endormie, jeta un oeil sur la lettre.

Oh, ce n'est rien, cet homme... Elle bailla. n'est pas une menace.

Elle se dirigea vers la porte qu'elle ouvrit, un homme était devant. Elle le regarda en essayent d'ouvrir ses yeux, emplis de rêves, puis baissant la tête, elle vit qu'elle était encore en chemise de nuit.
Ses joues s'empourprèrent immédiatement. Elle claque la porte et cria:

Nn, mais ca va pas? Entrer chez les gens!! Et les suprendre au sortie du lit.

Elle enfila son kimono qu'elle noua brièvement, attrapa son wakisachi (dague) et rouvrit la porte son arme en avant.

Sortez de chez moi ou j'appelle les services de sécurité du quartier.